Une étude sur le chocolat, le genre et la satiété
En juin 2006, une recherche menée par l’ASN (American Society for Nutrition) sur un petit groupe d’individus a révélé d’étonnantes conclusions. L’objectif était étudier les effets de satiété provoqués par un aliment en particulier : le chocolat. Il a d’abord été demandé aux douze hommes et aux douze femmes sélectionnées de jeûner pendant la nuit. Le lendemain, les chercheurs ont scruté l’activité cérébrale de chaque participant en scannant leur cerveau en direct grâce à un procédé d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle. Revenait aux cobayes la lourde tâche de déguster du chocolat au lait jusqu’à qu’ils soient rassasiés. Une façon pour les scientifiques d’observer l’évolution de l’état de satiété dans le cerveau en analysant les aires cérébrales activées et le degré d’intensité de cette activation.
Les résultats étonnants de cette étude sur le chocolat et l’appétit
Des différences entre les sexes dans l’effet de la satiété au chocolat ont été trouvées dans l’hypothalamus, le striatum ventral et le cortex préfrontal médian. Mais concrètement, qu’est-ce que ça signifie ? De cette étude, résulte le fait que la régulation de la satiété chez l’homme et chez la femme est différente. En d’autres termes, le cerveau réagit différemment face à des stimuli en lien avec la nourriture et dans le fonctionnement de l’appétit. Par stimuli nous entendons toute sollicitation liée à la nourriture susceptible de titiller les sens et par la même, le cerveau ; la vision d’un dessert attrayant, l’odeur enivrante d’un plat en sauce, le toucher croustillant d’une croute de pain… Il semblerait que les femmes y soient bien plus sensibles que les hommes.
Un rapport à la nourriture différent selon le genre
Autre constat fascinant qui avait déjà été démontré ; les femmes sont plus sensibles que les hommes à la valeur hédonique de la nourriture, c’est-à-dire au plaisir qu’il peut apporter, par l’intermédiaire des sens et de l’émotion. Comme l’avait prouvé une étude de 1982 menée par W.Beatty, de l’université du Dakota, la variété alimentaire stimule l’appétit chez les femmes, ce qui n’est pas le cas chez l’homme. Une autre étude, dirigée cette fois en 1996 par K.Dylan, chercheuse en neurosciences, a démontré que la qualité de l’environnement et l’état émotionnel entraient également en compte dans l’appétit et la satiété chez les femmes. Plus ces dernières se sentent sereines et dans une atmosphère propice, plus leur appétit est important, alors que cela ne semble pas affecter la gent masculine.
Nous savons que le chocolat, plus que tout autre, est un aliment particulier dont on commence à peine à percer les secrets. Saviez-vous par exemple que le chocolat noir aidait à lutter contre les maladies cardiovasculaires et le stress oxydatif ? Et ce n’est qu’une infime partie des formidables propriétés du chocolat découvertes par les scientifiques.
Nous savons que le chocolat, plus que tout autre, est un aliment particulier dont on commence à peine à percer les secrets. Saviez-vous par exemple que le chocolat noir aidait à lutter contre les maladies cardiovasculaires et le stress oxydatif ? Et ce n’est qu’une infime partie des formidables propriétés du chocolat découvertes par les scientifiques.